vendredi 5 février 2010

Théâtre de la Colline - Die Rätten


Die Rätten

de Gerhart Hauptmann


mise en scène :

Michael Thalheimer


avec : Constanze Becker, Michael Benthin, Henrike Johanna Jörissen, Katrin Klein, Niklas Kohrt, Horst Lebinsky, Sven Lehmann, Lotte Ohm, Barbara Schnitzler, Isabel Schosnig, Mathis Reinhardt, Regine Zimmermann


Théâtre de la Colline

du 19 février 2010

au 21 février 2010


Totalement étranger au répertoire des scènes françaises, Gerhart Hauptmann est considéré en Allemagne comme un dramaturge capital. Les Rats, “tragicomédie berlinoise” achevée en 1911, débute dans les combles d’une caserne désaffectée où un ancien directeur de théâtre donne des cours d’art dramatique. Deux femmes vont s’y rencontrer pour le pire. L’une d’elles, en mal d’enfant, convainc la seconde de lui donner le sien. Le drame éclate lorsque celle-ci, une servante, tente de recouvrer ses droits de mère, se heurtant à la puissance sociale de l’autre. La pièce se nourrit aussi de la poésie sombre qui semble sourdre de Berlin : “Cette ville est terrifiante. Un tonnerre éternel, abasourdi. On aimerait mettre fin à cette orgie furieuse...”. C’est la troisième pièce de Hauptmann que Michael Thalheimer met en scène. La radicalité de son approche des textes et l’intensité physique de ses spectacles l’ont fait reconnaître en Allemagne en une douzaine d’années, comme un des metteurs en scène les plus passionnants de sa génération. Dans sa version scénique, l’espace est une totale épure. Les acteurs seuls l’occupent, restituant l’image abrupte d’une humanité violentée qui n’est plus que courbée. Les mots de Hauptmann, jetés à la face du monde, retrouvent une charge émotionnelle d’une implacable force d’actualité.


Das Stück spielt in Berlin am Ende des 19. Jahrhunderts; Handlungsort ist eine ehemalige Kaserne (Alexanderstraße 10/ Ecke Voltairestraße, nahe dem Alexanderplatz). Sie wurde um 1880 von etwa 60 Familien bewohnt und im Volksmund „Wanzenburg“ genannt. Das Stück zählt zu den späten Stücken aus der Strömung des Naturalismus.

Der Literaturhistoriker Hans Mayer nannte „Die Ratten“ den vielleicht „wichtigsten Beitrag Gerhart Hauptmanns zum modernen Welttheater“. Bei diesem Stück handele es sich um „eine Großstadtdichtung ganz eigentümlicher Art, die das Geschehen im Berliner Mietshaus stark in die Nähe expressionistischer Großstadtdichtung rückt“.


http://www.colline.fr/

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire