jeudi 31 mars 2011

L'étrangère de Feo Aladag

Pour protéger son fils de son mari violent, Umay, une jeune femme turque d’origine allemande, quitte Istanbul et retourne vivre dans sa famille à Berlin. Mais les membres de sa famille, prisonniers des valeurs de leur communauté, ne l’accueillent pas comme elle l’espérait. Umay est obligée de fuir à nouveau pour épargner le déshonneur aux siens.

Sortie : 20 avril 2011

ParisBerlin

NOUVELLE FORMULE
NEUES LAYOUT

http://www.parisberlin.fr/

Samedi 2 avril - 21h30 - Gaité Lyrique

Le label Ostgut Ton Label Night appartient au club Berghain-Panorama Bar. Pour leur carte blanche à la Gaîté lyrique, le label a choisi de faire jouer à Paris ses DJs résidents Barker & Baumecker et Marcel Fengler, ainsi que deux artistes récemment pressés : Shed et John Roberts.

Auf Reisen

Amman, Budapest, Baden-Baden, Saint-Luc, New York,
et en entrée Berlin…
De la ville omniprésente dans son œuvre, Matthias Zschokke nous entraîne dans le vaste monde. Fidèle à son sens de l’observation et à son regard plein d’humour et d’empathie, il se propose de nous guider, au gré de ses pérégrinations, de mégapoles en coins perdus, sautant de l’un à l’autre tout en prenant le soin de relier, par les mots et la mémoire, des endroits qu’à priori tout oppose. Plus que le voyage, c’est le génie des lieux qui l’intéresse, comme des personnages qui se révèlent peu à peu.
Et même si le lecteur peut puiser dans cet ouvrage quelques bonnes adresses, il s’agit avant tout ici de littérature. La subjectivité et la poésie qui habitent cette mosaïque de petits récits ne laissent aucun doute sur la nature de cette invitation au voyage d’un genre très particulier.

Von Berlin reist einer los, nicht ohne uns hintersinnig seine Stadt zu empfehlen, bricht auf in die verführerischen Landschaften und Metropolen Europas, landet in Amman und bereist Jordanien, um letztlich auch Big Apple seine Aufwartung zu machen. Vom Essen, Trinken und Schlafen ist die Rede, von der Pekunia, die dafür aufgewendet werden muss, und vom Rausch eines Staunenden ob der Köstlichkeiten und unerwarteten Ereignisse, aber auch von der angestauten Wut eines Enttäuschten, wenn er sich geneppt fühlt.

Unablässig daran denken

Y penser sans cesse
Marie NDiaye

Né d’une volonté d’essayer de nouvelles formes narratives, Y penser sans cesse est une étape importante dans l’œuvre d’un écrivain qui refuse de limiter son art au seul terrain romanesque ou dramatique. Ni poème, ni chant, cette envoûtante partition dévoile plus que dans aucun autre de ses livres la volonté de donner à entendre une voix. Marie NDiaye a composé ces pages en imaginant les lire devant un public, ce qu’elle accomplira d’ailleurs au moment de la sortie du livre dans le cadre d’un projet, intitulé Die Dichte, mené par Denis Cointe qui a, pour cette édition, imaginé un parcours visuel, en écho à l’ «histoire». Parce qu’il sera joué aussi en Allemagne, nous avons choisi de proposer une traduction de ce texte. Mais où ce projet trouve toute sa force c’est que, sans accompagnement, dans le silence d’une lecture intime, on retrouve cette puissance qui fait de Marie NDiaye un écrivain exceptionnel, vibrante jusque dans ses silences. On y découvre ses thèmes obsédants revisités de façon elliptique, quelques fantômes, quelques traces d’un passé douloureux qui ressurgit et, pour la première fois, des lieux de Berlin, cette ville qu’elle investit de ses démons familiers.

mardi 29 mars 2011

Verwirrend !

VA WÖLFL CHORÉGRAPHE
NEUER TANZ COMPAGNIE
"ICH SAH: DAS LAMM AUF DEM BERG ZION, OFFB. 14,1" création
AVEC LE GOETHE INSTITUT

(Et je vis l’agneau sur la montagne de Sion. Apocalypse 14.1)

Plasticien, formidable homme de spectacles, philosophe dans la lignée des cyniques grecs, et tout autant casseur, enragé et cruel, l’Allemand VA Wölfl construit son oeuvre comme des machines à exploser. Totalement délirant


LA SUBVERSION VA WÖLFL

Au milieu des années 1980, VA Wölfl s’éloigne des arts plastiques et kidnappe la danse. Il lui faut du vivant, des créatures de chair, pour montrer les ravages que provoque dans les esprits et les corps le refus actuel de penser de nos sociétés. L’artiste travaille la question des nouveaux territoires des addictions quotidiennes, l’anesthésie générale des émotions, la mort du libre arbitre – en abordant des sujets aussi divers que la finance internationale, le parking des centres commerciaux, le sacrifice, la guerre… On voit comment les pulsions éclatent le geste et le tétanisent. Comment les cervelles en surchauffe, victimes de courts-circuits permanents, déversent un magma ininterrompu de matière sonore, chansons, paroles stéréotypées, hurlements et pleurs soli taires. La banalité hystérique d’un vide aveuglant. Le spectateur se sent aspiré, possédé. La peur est au rendez-vous. L’ogre VA Wölfl est à la manoeuvre et jubile. Concept, processus et narration, il tient tout en laisse. Les danseurs, conscients d’une aventure stupéfiante, se défoncent sans compter.
Dominique Frétard


mardi 8 mars 2011

Semaine berlinoise à la Gaité Lyrique

Pourquoi Berlin occupe-t-elle
une place si singulière parmi
les métropoles internationales
de création?

C’est la question, en forme de déclaration d’amour à une ville définitivement à part, que pose le programme Berlin Next!
Quelle est donc cette identité spécifique, à l’heure où toutes les grandes capitales finissent par se ressembler dans leur ostensible richesse et leurs centre-villes franchisés ? Berlin est différente, fière de sa modestie, riche de ses espaces vides, de ses fragilités et d’une densité de population 6 fois inférieure à celle de Paris!
Façonnée par les flux et reflux de l’Histoire, dont le dernier acte commémoratif, le 20e anniversaire de la Chute du Mur a définitivement tourné une page, Berlin entre dans les années 2010 affranchie et allégée. Elle peut enfin regarder devant elle.
Ville phare de l’underground international, point de ralliement des esprits libres et des alternatifs du monde entier, carrefour des avant-gardes et des contre-cultures, Berlin a su conserver et réinventer son attractivité et son potentiel de fascination pour les nouvelles générations d’artistes et de créateurs. Du post-punk à la techno, du cinéma expérimental à l’explosion des cultures numériques, les esthétiques et les disciplines ont évolué. Mais la liberté et l’énergie singulières de l’esprit berlinois font toujours de la ville « pauvre et sexy » une capitale inégalable de la création artistique.
C’est cette capitale européenne des années 2010 que veut raconter Berlin Next!, très loin du clubbing low-cost et des clichés usés de l’ostalgie, en invitant, dans leur grande diversité, les artistes émergents ou déjà confirmés de la scène berlinoise actuelle, mais également les plus passionnants de ses artistes visuels, plasticiens, journalistes, écrivains.
Ce sont eux qui nous raconteront ce Berlin tourné vers le futur, ce Berlin de solidarité et de précarité, de folie et d’éphémère, de mixité et de système D. Une ville jalouse de sa liberté, décalée et déconnante, effervescente et inventive.
Avec les artistes : Barbara Panther, Jahcoozi,Pantha du Prince, Evol, Visomat, Moritz von Oswald, DJ Ipek, Ricardo Villalobos, Vladimir Kaminer, Pfadfinderei, Last Last, Apparat... mais également le magazine Groove, le club WMF, Backyard Radio, le Chaos Computer Club...
Le duo de designers graphiques Flag signe le visuel de Berlin Next!

http://www.gaite-lyrique.net/programmation/theme/berlin-next