jeudi 17 décembre 2009

Vu dans la presse...
































Prenzlauer Berg : un peu partout sur les murs, les compteurs électriques et les colonnes Morris, des affiches ont envahi le quartier déclarant : "Wir sind ein Volk! Und ihr seid ein anderes."

(Nous sommes un peuple ! Et vous en êtes un autre.)


Autres articles sur le même sujet :

http://www.courrierinternational.com/article/2009/12/14/touche-pas-a-mon-quartier-branche
http://www.morgenpost.de/berlin/article1209056/Plakate-spalten-Anwohner-in-Prenzlauer-Berg.html
































Kastanienallee

(2004)


Le capitalisme

standardise, détruit, tue...

mercredi 16 décembre 2009

Y aura-t-il de la neige à Noël ?


















Friedrichshain - Hiver 2005

Au programme...

... de mon prochain séjour à Berlin
(30/12/09 au 5/01/10)





Jeudi 31 décembre - 16h00

Der Zerbrochne Krug

Mit: Klaus Maria Brandauer (Dorfrichter Adam), Tina Engel (Marthe Rull), Larissa Fuchs (Liese), Roman Kanonik (Ruprecht), Michael Kinkel (Büttel), Ilse Ritter (Brigitte), Michael Rotschopf (Licht), Stephan Schäfer (Ein Bedienter), Andreas Seifert (Veit Tümpel), Martin Seifert (Gerichtsrat Walter), Marina Senckel (Eve), Ninja Stangenberg (Margarete) und 12 Hühner


Regie: Peter Stein

Bühne: Ferdinand Wögerbauer

Kostüme: Anna Maria Heinreich

Musik: Arturo Annecchino

Dramaturgie: Anika Bárdos, Viktoria Göke


Berliner Ensemble

Bertolt-Brecht-Platz 1
10117 Berlin

http://www.berliner-ensemble.de/















Beteiligte Künstler

Ulf Aminde, John M. Armleder, Max Baumann, Stefanie Bürkle, Sophie Calle, Tacita Dean, Dellbrügge & de Moll, Johanna Domke, Nina Fischer und Maroan el Sani, Rainer-Fetting, Doug Hall, Tobias Hauser, Hans Hemmert, Heike Klussmann, Karsten Konrad, Norbert Kottmann, Susanne Kriemann, Alicja Kwade, David Lamelas, Gerda Leopold, Ute Mahling, Michel Majerus, Björn Melhus, Florian Merkel, Arwed Messmer, Olaf Metzel, Anne Misselwitz, SUSI POP, Reynold Reynolds, Raffael Rheinsberg, Fred Rubin, Salomé, Bettina Sefkow, Sarah Schönfeld, Frank Thiel, Wolfgang Tillmans, Tim Trantenroth, Bernd Trasberger, Vincent Trasov, Lois Weinberger, Michael Wesely

vendredi 27 novembre 2009

La Femme de midi - Julia Franck



Titre original : Die Mittagsfrau

Traduction : Elisabeth Landes

Editeur : Flammarion (2009) - 370 pages


Résumé du livre : 1945. Stettin est occupée par l’Armée rouge. Dans une gare allemande parmi une foule de fugitifs se trouvent Alice et son petit garçon de sept ans, Peter. Quelques instants plus tard, Alice abandonne son enfant sur le quai, pour ne plus jamais revenir. Mais que s’est-il vraiment passé ce jour-là ? L’auteur de ce roman qui a bouleversé l’Allemagne remonte dans le Berlin des années 20, les clubs de jazz, l’alcool, la drogue et l’amour fou, puis l’irrésistible ascension de l’idéologie nazie, pour tenter de comprendre comment une mère a pu commettre un acte aussi inexplicable que désespéré.


Julia Franck est née en 1970 à Berlin Est. Après avoir étudié la littérature allemande et américaine à l’université libre de Berlin, elle a vécu aux États-Unis, au Mexique et au Guatemala. Julia Franck a ensuite travaillé comme éditeur et journaliste pour de nombreux journaux et magazines. La Femme de midi est son premier roman traduit en français.


Anecdote : La mère de Julia Franck (actrice de théâtre à Potsdam, proche des dissidents de l’ex-RDA) était amie avec l’actrice Eva-Maria Hagen dont la fille Nina Hagen fut la baby-sitter de Julia et de sa soeur jumelle.


La Femme de Midi a reçu le «Deutschen Buchpreis 2007».

jeudi 19 novembre 2009

Berlin dans le texte... (2)

La Trilogie berlinoise de Philip Kerr

L’été de cristal - La pâle figure - Un requiem allemand

Traduction : Gilles Berton

Editions du Masque (2009)

836 pages


Publiés pour la première fois dans les années 1989-1991, L’été de cristal, La pâle figure et Un requiem allemand évoquent l’ambiance du IIIe Reich en 1936 et 1938, et ses décombres en1947. Ils ont pour héros Bernie Gunther, ex-commissaire de la police berlinoise devenu détective privé. Désabusé et courageux, perspicace et insolent, Bernie est à l’Allemagne nazie ce que Phil Marlowe était à la Californie de la fin des années 30 : un homme solitaire témoin de la cupidité et de la cruauté humaines, qui nous tend le miroir d’un lieu et d’une époque.


Résumé du livre : L’été de cristal se situe en 1936, alors que l’on « nettoie » Berlin en prévision des J.O. Bernie Gunther, ancien membre de la Kripo devenu détective privé n’est pas sans ressembler à Philip Marlowe, le modèle culte de tous les privés. Son enquête (meurtre de la fille d’un industriel et disparition de bijoux) le conduit à se laisser interner au camp de Dachau... Dans La pâle figure, situé en 1938, il est victime d’un chantage de Heydrich qui veut le contraindre à réintégrer la police. Un requiem allemand, le plus noir des trois, commence en 1947 dans Berlin en ruine et divisé en secteurs d’occupation. La Trilogie berlinoise, tout en respectant les règles du genre policier, offre un portrait glaçant et puissamment évocateur de Berlin au quotidien à l’ère nazie.



La Fenêtre berlinoise de Saša Ilic

Traduit du serbo-croate par Alain Cappo

Editeur : Gaïa (2009)

352 pages


Résumé du livre : Envoyé à Berlin par une O.N.G. de Belgrade, un jeune homme vient recueillir les mots des exilés, ceux que la guerre ou les aléas de l’Histoire ont déplacés d’une nation à l’autre, d’une vie à l’autre. Se laissant guider par le hasard, il va de rencontre en rencontre. Sur un banc d’Alexanderplatz, il croise la destinée de Viktor Greber, vieil homme à la générosité attentive, convoquant le fantôme d’une chanteuse de cabaret des années 30 ou les traits d’un amour disparu dans la tourmente de l’ex-Yougoslavie. Dans les couloirs du métro, il suit la silhouette d’Ana Djadic, une marionnettiste de théâtre qui ne se confie qu’à ses pantins.


Saša Ilic capte les pulsations de Berlin et de ces vies invisibles. Pierre après pierre, il fait tomber les murs du silence et de la douleur, et rend leur place aux déclassés, aux oubliés, en ouvrant grand les fenêtres sur leurs existences.


mercredi 18 novembre 2009

Wesendonck-Lieder - Richard Wagner


pour voix de femme

et piano ou orchestre


Cycle de 5 chants composé

par Richard Wagner au moment

où il composait La Walkyrie,

en 1857-1858.


Cette œuvre, ainsi que l’Idylle

de Siegfried,sont ses deux

compositions hors opéra

encore régulièrement jouées.



Der Engel (L’Ange)

Stehe still! (Reste tranquille !)

Im Treibhaus (Dans la serre) Studie zu Tristan und Isolde

Schmerzen (Douleurs)

Träume (Rêves) Studie zu Tristan und Isolde


Enregistrements recommandés :

Christa Ludwig et le Philharmonia Orchestra,

dirigé par Otto Klemperer (EMI) - 1962

Waltraud Meier et l’Orchestre de Paris,

dirigé par Daniel Barenboim (Elatus) - 1988

mercredi 11 novembre 2009

Dominique de Rivaz - Sans début ni fin, le chemin du mur de Berlin

Photographies : Dominique de Rivaz - Préface de Jean Roudaut

Noir sur blanc, Lausanne (Suisse) - Benteli, Wabern-Berne (Suisse)

Collection Documents - Parution : octobre 2009 - 288 pages


Le mur de Berlin est tombé il y a vingt ans. Que reste-t-il aujourd’hui de ce symbole du rideau de fer ? Entre fascination morbide et attachement à ses restes épars, comment se situer face à cet espace emblématique ? De novembre 2006 à janvier 2007, la cinéaste suisse Dominique de Rivaz a suivi à pied le tracé originel du mur de Berlin, au long de ses 155 kilomètres. Elle en ramène des photographies qui révèlent les traces du mur, évidentes ou suggérées, à travers l’espace urbain et la campagne berlinoise. En thématisant la fragmentation et la disparition, la photographe montre que le mur, vingt ans après sa chute, est à la fois absent et présent dans la ville et le regard de ses habitants.


« Dominique de Rivaz a compris qu’il n’importait pas de photographier des fragments du mur, ni même simplement ses ruines, mais ses traces. Le caractère oppressant des murs est restitué par la pluie, la boue, la neige, la glace. Les marques, comme des cicatrices, traversent les champs, les routes, les maisons. Invisible, ou seulement rappelé, le mur fut tranchant, jusqu’à ce que des tags rendent vivant le ciment mort ; il s’étire par tronçons, puis se coude brusquement pour toujours maintenir un bon angle de tir sur le fugitif » (Jean Roudaut, préface).


mardi 3 novembre 2009

Goncourt 2009 : Trois Femmes puissantes de Marie NDiaye

Marie NDiaye vit aujourd’hui à Berlin.
Elle expliquait son choix, en août dernier,
dans un entretien accordé à Télérama :

« […] Pourquoi vivez-vous désormais à Berlin ?
L’envie de partir était ancienne chez Jean-Yves* et moi, et l’élément déclencheur a été certainement les dernières élections présidentielles. Nous n’avions plus du tout envie d’être là, dans cette France qui venait d’élire Sarkozy. J’ai vraiment l’impression maintenant que Berlin est devenue ma ville, c’est à elle que je pense lorsque je dis : rentrer à la maison, et de plus en plus à mesure que j’apprends la langue et que des pans entiers de connaissance se dévoilent peu à peu, à travers la lecture, encore difficile cependant, de la presse, des affiches, de toutes les phrases qu’on rencontre dans une ville. Je me sens profondément bien à Berlin. […] »
* Jean-Yves Cendrey, son compagnon

Propos recueillis par Nathalie Crom (Télérama n° 3110)
Retrouvez l’intégralité de l’entretien à l’adresse suivante :

http://www.telerama.fr/livre/marie-ndiaye-je-ne-veux-plus-que-la-magie-soit-une-ficelle-litteraire,46107.php

Trois femmes puissantes de Marie Ndiaye
Editeur : Gallimard - Publication : 20/8/2009

Résumé du livre : Trois récits, trois femmes qui disent non. Elles s’appellent Norah, Fanta, Khady Demba. Norah, la quarantaine, arrive chez son père en Afrique. Le tyran égocentrique de jadis est devenu mutique, boulimique, et passe ses nuits perché dans le flamboyant de la cour. Fanta enseigne la français à Dakar, mais elle a été obligée de suivre en France son compagnon Rudy. Rudy s’avère incapable d’offrir à Fanta la vie riche et joyeuse qu’elle mérite. Khady Demba est une jeune veuve africaine. Sans argent, elle tente de rejoindre une lointaine cousine, Fanta, qui vit en France. Chacune se bat pour préserver sa dignité contre les humiliations que la vie lui inflige avec une obstination méthodique et incompréhensible.

20 ans de la chute du mur



Expo en plein-air sur Alexanderplatz

Ce soir : Un mur à Berlin

Documentaire de Patrick Rotman (France, 2009) - 110 mn - Inédit

Dans un film documentaire réalisé pour France 2, à l'occasion du vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin, Patrick Rotman montre et explique à l'aide de nombreuses images d'archives, ce que fut l'histoire du "Mur de la honte" de 1961 à 1989.

vendredi 30 octobre 2009

« Stasiland » d'Anna Funder


Personne n’échappe à la Stasi. Ni Julia, adolescente coupable d’aimer un Italien. Ni Klauss, leader du Klaus Renft Combo dont les très subversives reprises des Rolling Stones sont mises à l’index. Ni le jeune Charlie, mort dans d’étranges circonstances après avoir tenté de franchir le Mur. Même les propres agents de la police secrète peuvent se retrouver sous ses feux, tel Hagen Koch, cartographe personnel de Honecker et responsable du tracé du mur de Berlin qui osa présenter sa démission.


Traduction : Mireille Vignol

Réédition en poche : 10/18 - domaine étranger - 381 pages

jeudi 29 octobre 2009

2009 Jahre Mauerfall




Pour tout savoir des événements programmés à Berlin pour les 20 ans de la chute du mur

Berliner Philharmonie


















Brandenburger Tor



Je n’ai pas vu le rideau de fer tomber...

EXPO

Nathalie B. de Fraissinette

à l'Atelier Demi-Teinte

du du 3 novembre

au 11 décembre 2009


1987, je visionne « Les Ailes du Désir » de Wim Wenders. C’est la première fois que je me promène dans la ville de Berlin encore divisée. Je garde un souvenir ébloui des anges qui peuvent traverser sans peine les murs, le Mur. Je me souviens de la scène de la Staatsbibliothek, de la musique mêlée aux murmures en langue allemande et du conteur errant dans le no man’s land de la Potsdamer Platz.

Septembre 1998, je rends visite à un ami qui vit à Berlin. La Potsdamer Platz est un immense chantier à ciel ouvert. L’été s’achève. L’ambiance est douce et décontractée. J’aime d’emblée l’énergie de cette ville, sa jeunesse, son architecture, ses friches, ses espaces verts, ses bâtiments écologiques et … l’odeur de son métro. Je me sens bien, dans mon élément, un élément familier. Je me remets à photographier après deux ans d’interruption.

Au fil de mes séjours, je prends conscience que le présent de cette ville la renvoie immanquablement à son passé. A Berlin-Est, on débaptise les rues, on déboulonne les statues, on détruit le Palais de la République, (édifice emblématique de l’ancienne RDA) et on efface les peintures de l’East Side Gallery pour les repeindre à l’identique. Que choisit-on de conserver ou de faire disparaître ?

Novembre 2008, je pars à Berlin pour y photographier les traces du mur et tenter de saisir toutes ces mutations qui font de Berlin « la ville des mémoires entrecroisées » selon l’expression d’Emmanuel Terray.

Je ne sais plus où je me trouvais le jour de la chute du mur. Cela n’est pas mon histoire, et pourtant, c’est la mienne.


Nathalie B. de Fraissinette.


Autodidacte de la photographie, Nathalie Brugerolle de Fraissinette est née à Lille en 1964. Elle vit et travaille à Paris.

Tirages argentiques 24X30, signés et limités à 8 exemplaires, disponibles à la vente, exposés à l'atelier du 3 novembre au 11 décembre 2009.


Atelier Demi-Teinte

8, Rue Mayran - 75009 PARIS - Métro Cadet - Ligne 7

Ouvert du lundi au vendredi : 9h-12h30 13h30-18h30

http://www.demi-teinte.fr/cadregalerie.htm


lundi 26 octobre 2009

France Inter célèbre les 20 ans de la chute du mur...



Vidéos en ligne, émissions, journées spéciales,
portraits de jeunes berlinois, témoignages de personnalités politiques ou artistes, galeries photos...

France Inter se met à l'heure berlinoise pour célébrer les 20 ans de la chute du mur.

Berlin 61 – 89 / Wall Of Sound


Berlin 61 – 89 / Wall Of Sound n’est pas une compilation ordinaire. Il s’agit plutôt d’un album concept, qui fait à la fois référence à une période historique et à un ensemble de musiques qui résonne comme un écho continental au mur du son de la pop américaine édifié par Phil Spector.

Un double CD comme une bande-son imaginaire, composé d’une trentaine de titres sélectionnés et mixés par Caroline Cartier (France Inter). Du rock d’avant-garde et de la pop futuriste, parfois émaillés d’inspirations cabaret, des musiques extrêmes et intenses, qui ont été pendant ces trois décennies concoctées « au pied du mur » par des créateurs qui aiment le danger et la prise de risques. A côté des pasionarias que sont Nico et Nina Hagen, des groupes allemands comme Agitation Free, Harmonia, Can, Die Krupps, Neu !, Einsturzende Neubauten,leurs cousins suisses les Young Gods et tous les autres sont des esthètes, des pionniers de la scène alternative qui ont apprivoisé l’électronique avec un sens aigu de l’efficacité. Ils mêlent souvent l’art de la mélodie à une approche bruitiste, et leur musique flirte avec la transe et une dramaturgie sonore que l’on retrouve aujourd’hui chez nombre de créateurs comme Sonic Youth, Wilco, et Radiohead.



Sélections : Pascal Bussy / Caroline Cartier / Philippe Pierre-Adolphe

Mixage : Caroline Cartier

vendredi 23 octobre 2009

Berlin Alexanderplatz d’Alfred Döblin

Le Berlin Alexanderplatz d’Alfred Döblin (1878-1957)

est reparu cette année en France dans une nouvelle traduction de l’allemand signée Olivier Le Lay

457 pages - Gallimard


Franz Biberkopf sort de prison, où il purgeait une lourde peine pour avoir tué sa femme. Il est fermement décidé à mener désormais une vie honnête. Mais dès la rencontre avec Reinhold, souteneur et petite frappe sans scrupule, ce voeu pieux semble impossible à tenir. Mêlé à toutes sortes de trafics, Franz commence à en savoir trop sur Reinhold. Dès lors commence pour lui une lente et terrifiante descente aux enfers... Le roman d’Alfred Döblin, paru en 1929 à Berlin, est un monument unique de la littérature mondiale. Il capte les bruits de la ville, nous plonge dans la vie du petit peuple des prostituées et des malfrats, nous fait sentir les fracas d’une métropole qui happe ses habitants et broie ceux qui se perdent dans sa nuit. Nous sommes plongés dans les vertiges du Berlin des années 1920, tourbillon aussi fascinant qu’inquiétant.


Berlin Alexanderplatz a été adapté à l’écran à de nombreuses reprises, d’abord en 1931 par Piel Jutzi avec Heinrich George dans le rôle de Franz Biberkopf, puis en 1979 par Rainer Werner Fassbinder, qui en fit une série télévisée de 14 épisodes, longue de plus de 900 minutes.


L’Œuf du serpent d’Ingmar Bergman réédité en DVD chez Carlotta Films



Synopsis : Berlin, dans la semaine du 3 au 11 novembre 1923. Un paquet de cigarettes coûte 4 milliards de marks. C’est l’inflation galopante, le chômage, la misère et le désespoir. Au milieu du chaos, Abel Rosenberg se sent triplement étranger puisqu’il est juif, américain et chômeur. Alors qu’il se perd dans l’alcool, Abel découvre le corps de son frère suicidé d’une balle dans la bouche. Interrogé par le commissaire, il a l’intuition qu’on le soupçonne de plusieurs meurtres perpétrés dans le quartier. Il se réfugie auprès de Manuela, ancienne compagne de son frère qui joue un numéro dans un cabaret des bas-fonds. Ensemble, ils font une rencontre perfide et s’égarent dans la peur, menacés par un mal innommable qui « tel un oeuf de serpent, laisse apparaître à travers sa fine coquille la formation du parfait reptile »...


Distribution

David Carradine : Abel Rosenberg

Liv Ullmann : Manuela Rosenberg

Heinz Bennent : Hans Vergerus

Gert Fröbe : le commissaire Bauer


Date de sortie cinéma : 1977 - 2h00

Film disponible en DVD : 7/10/2009 (Distributeur France : Carlotta Films)


jeudi 22 octobre 2009

FESTIVAL MUSIC-ALLEMAND #09

Samedi 7 novembre 2009

de 20:00 à 06:00

Nouveau Casino

109, rue Oberkampf - Paris


Depuis 2001 le festival Music-Allemand met en avant toute la diversité et l’originalité de la scène musicale allemande en produisant des groupes « live » et des dj’sets.
S’inscrivant dans un véritable partage culturel européen, le festival présente chaque année la richesse musicale Allemande mettant en avant un éventail riche et varié de la scène germanique émergeante accompagnée de ses aînées. Après avoir produit des artistes tels que Mouse on Mars, Schneider TM, Jahcoozi, Khan, Die Golden Zitronen, Ada, Steve Bug, Kiki, Automat, Console…. cette année pour célébrer les 20 ans de la chute du mur de Berlin, Music-Allemand s’attaque à une programmation cent pour cent berlinoise.

Programmation 2009 :
- Pupkulies + Rebecca (Normoton)
- Masha Qrella (Morr Music)
- Stereo Total (Disko B, Bungalow)
- Mediengruppe Telekommander (Mute, Staatsakt)
- Phil Stumpf (Out of Orbit, Frozen North)
- Moustache VJ (L’Olive Rouge, Frères Moustache)

FMA invite le Club der Visionäre / Berlin:
- Club Der Visionaire DJ TEAM
- René Breitbarth (Treibstoff, Deep Data)
- Toby Deschamps (Deep Data)

Tarifs :
18 € en préventes
20 € sur place
12 € après 1h

Plus d'infos :

Le Corbusierhaus






http://www.corbusierhaus-berlin.de/

Shell Haus



Sur les bords du Landwehrkanal, se dresse le Shell - Haus, chef d’oeuvre de l’architecture de la république de Weimar.

Avant de pouvoir édifier cet édifice de bureau, à la physionomie révolutionnaire pour l’époque, l’architecte Emil Fahrenkamp dut revoir près de trois cents fois ses plans, avant que la commission d’urbanisme ne donne son aval en 1930.

En 1931, la maison Shell fut inaugurée. Sa façade ondulée en lignes décrochées put voir le jour grâce à l’emploi d’une ossature métallique, une première à Berlin. L’aile dynamique, visible du Landwehrkanal, a une hauteur de cinq étages dans sa partie inférieure, pour en atteindre progressivement dix.

Endommagée au cours de la seconde guerre mondiale, la maison Shell a subi des travaux successifs de restauration, qui respectèrent son aspect historique, et les aménagements intérieurs d’origine. En 1965 - 68, deux tours conçues par Paul Baumgarten lui furent adjointes sur son aile Nord.

Les derniers travaux eurent lieu de 1997 à 1999, et permirent à la compagnie de gaz berlinoise, GASAG, d’y installer son siège social.

Volksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz


Des nouvelles de Stefan Zweig




Le voyage dans le passé

Traduction de Baptiste Touverey suivie du texte original en Allemand

172 pages

Editeur : Grasset & Fasquelle (29 octobre 2008)


Présentation de l’éditeur : Le voyage dans le passé est l’histoire des retrouvailles au goût amer entre un homme et une femme qui se sont aimés et qui croient s’aimer encore. Louis, jeune homme pauvre mû par une « volonté fanatique « tombe amoureux de la femme de son riche bienfaiteur, mais il est envoyé quelques mois au Mexique pour une mission de confiance. La Grande Guerre éclate. Ils ne se reverront que neuf ans plus tard. L’amour résiste t-il à tout ? A l’usure du temps, à la trahison, à une tragédie ? Dans ce texte bouleversant, jamais traduit en français jusqu’à ce jour, on retrouve le savoir-faire unique de Zweig, son génie de la psychologie, son art de suggérer par un geste, un regard, les tourments intérieurs, les arrière-pensées. les abîmes de l’inconscient.


Un soupçon légitime

Traduction de Baptiste Touverey suivie du texte original en Alleman

139 pages

Editeur : Grasset & Fasquelle (14 octobre 2009)


Présentation de l’éditeur : Un soupçon légitime est l’histoire d’un homme dont les passions vont causer le malheur de son entourage. John Limpley s’installe à la campagne avec son épouse et adopte un chien, Ponto. Adulé par son maître, l’animal se transforme en tyran... jusqu’au jour où il est délaissé, lorsque la jeune femme tombe enceinte. Le drame qui va suivre est d’autant plus tragique qu’il reste inexpliqué. Dans cette nouvelle angoissante, inédite en français, on retrouve le style inimitable de Zweig et sa finesse dans l’analyse psychologique. Comme dans Lettre d’une inconnue ou Le joueur d’échecs, il dépeint avec virtuosité les conséquences funestes de l’obsession et de la démesure des sentiments.


Biographie de l’auteur

Né en Autriche en 1881, mort au Brésil en 1942, auteur de romans, de pièces de théâtre et de poèmes, stefan Zweig excelle dans la nouvelle, l’essai et la biographie. Sont parus chez Grasset, entre autres les biographies de Magellan, Marie-Stuart, Marie-Antoinette et Fouchet, ainsi que trois tomes de sa correspondance, couvrant d’abord les années 1897-1919, puis 1920-1931 et enfin 1932-1942. Le voyage dans le passé est dans la lignée des célèbres nouvelles : Brûlant secret et La peur.