mercredi 18 avril 2012

L'ombre d'un doute - France 3



Lili Marleen, hymne nazi ou chant de la liberté ?

Lili Marleen est une chanson au destin hors norme. Aujourd’hui, on en retient surtout la version de Marlène Dietrich, chantée après la Seconde Guerre Mondiale. Pourtant, c’est pendant la guerre que le succès de cette chanson s’est joué. Tour à tour utilisée et interdite par la propagande nazie, adoptée par les soldats de la Wehrmacht puis par les soldats Alliés, elle fut adaptée en une cinquantaine de langues dans les années 1940, pour devenir un tube planétaire. 

samedi 14 avril 2012

Lili Marleen

La chanson d'amour qui fit mentir la guerre. 1915 : un soir de blues, Hans Leip, jeune aspirant allemand qui va rejoindre le front russe, unit dans un poème les prénoms des deux femmes, Lili et Marleen, qui le rattachent à la vie. Il ne sait pas encore que, après un échec provisoire, La Chanson d'une jeune sentinelle deviendra en 1941, grâce à la radio, le tube planétaire de la Seconde Guerre mondiale, plébiscité par les civils et par les soldats des deux camps, et détesté par les nazis qui le trouvaient défaitiste. Lili Marleen porte en elle la mémoire du XXe siècle. On a failli oublier Lale Andersen, sa première interprète, qui fit rêver la terre entière bien avant Marlene Dietrich. Leur histoire est incroyable : plus forte que n'importe quelle fiction !

vendredi 13 avril 2012

Le second fils de Jonathan Rabb

A la veille des jeux Olympiques de 1936, la capitale du Reich est en effervescence. Renvoyé de la Police criminelle en raison de ses origines juives, Hoffner part à la recherche de son fils Georg, envoyé dans la péninsule Ibérique couvrir les "contre-jeux". Tandis qu'il traverse une Espagne à feu et à sang, Sascha, son aîné, continue à Berlin son abominable ascension. Dans cette répétition générale du grand conflit à venir, l'innocence sera la première victime. Jonathan Rabb signe la trilogie virtuose d'une Europe au bord du gouffre. 

Deux dans Berlin

Hiver 1944. Dans un hôpital militaire, Hans Kalterer, un ancien des services de renseignements de la SS, se remet d’une blessure par balle et s’interroge sur son avenir. Il sait que la guerre est perdue et qu’il a besoin de se racheter une conscience. Il rejoint la police criminelle de Berlin où il est chargé d’enquêter sur le meurtre d’un haut dignitaire nazi. Dans le même temps, Rupert Haas s’évade de Buchenwald à la faveur d’un raid aérien et rejoint Berlin pour retrouver femme et enfant. Or leur immeuble a été bombardé et il ne reste plus rien. Il décide de se venger de ceux qui l’ont honteusement dénoncé et qui sont responsables de son malheur. Tandis que la ville disparaît sous les décombres et les cendres, commence une chasse à l’homme sans merci : Haas recherche et tue de sang froid, avec des méthodes dignes des pires nazis et Kalterer, entouré de vieux nazis corrompus et d’ennemis de la dernière heure d’Hitler, se lance à la poursuite du coupable – et d’une position qui lui assurerait un avenir commode.

Editions du Masque. Traduit de l’allemand par Georges Sturm




jeudi 12 avril 2012

Alexandre, suivi de Ludwig, par Klaus Mann

Traduction de l’allemand par Pierre-François Kaempf, revue et corrigée par Corinna Gepner
Préface de Corinna Gepner - 288 p.


Ce volume réunit deux romans, Alexandre, publié en 1929 (Solin, 1989) et Ludwig, en 1937 (Alinéa, 1987), depuis longtemps épuisés. Le conquérant grec et le roi de Bavière ont ceci de commun : ils se sont créé un univers propre, à la fois symbole d’infini et prison, se sont cru les égaux de Dieu et ont poursuivi leurs rêves et leurs illusions jusqu’à la folie. Klaus Mann retrace avec précision la vie, les conquêtes et les amours de celui qui posséda le plus vaste empire du monde antique, Alexandre. Avec Ludwig, il nous donne à voir les derniers jours d’un monarque, à la fois méprisé et craint, qui se noya dans le lac de Starnberg après avoir tué son médecin.

»Maß fûr Maß«