mercredi 27 octobre 2010

mercredi 20 octobre 2010

Histoire d’un Allemand de l’Est

Histoire d’un Allemand de l’Est

Maxim Leo

Actes Sud (octobre 2010)


Maxim Leo, journaliste berlinois, avait vingt ans au moment de la chute du Mur. D’une plume alerte et captivante, il raconte aujourd’hui l’histoire d’une famille peu commune : la sienne.

Après avoir combattu dans la Résistance française, son grand-père a contribué à la fondation de la RDA. Sa mère a cru en l’avenir du jeune Etat communiste, tandis que son père rêvait déjà de le voir disparaître.

La force de ce document exceptionnel réside dans l’intelligence avec laquelle Maxim Leo organise ce récit qui englobe une soixantaine d’années. Son talent de narrateur rend ce témoignage et ses protagonistes inoubliables.

Histoire d’un Allemand de l’Est ne permet pas seulement de comprendre vraiment ce que fut la RDA mais éclaire aussi les contradictions de l’Allemagne actuelle.



Haltet euer Herz bereit

Eine ostdeutsche Familiengeschichte

Blessing Karl Verlag (August 2009)


Die Familie von Maxim Leo war wie eine kleine DDR. In ihr konzentrierte sich vieles, was in diesem Land einmal wichtig war: Die Hoffnung und der Glaube der Gründerväter. Die Enttäuschung und das Lavieren ihrer Kinder, die den Traum vom Sozialismus nicht einfach so teilen wollten. Und die Erleichterung der Enkel, als es endlich vorbei war.

In dieser Familie wurden im Kleinen die Kämpfe ausgetragen, die im Großen nicht stattfinden durften. Hier traf die Ideologie mit dem Leben zusammen. Denn die Überzeugungen waren stark und sie wurden geprägt von einer starken Persönlichkeit, Großvater Leo: Résistance-Kämpfer, Spion, Journalist und Gründervater des antifaschistischen Staates. Widerspruch war entweder zwecklos oder führte zu Zerwürfnissen. Maxims kritischer Vater Wolf, ein radikaler Künstler und Freigeist, liebt Gerhards Tochter Anne trotz ihrer Staatstreue. Und Sohn Maxim steht dazwischen und muss einsehen, dass es gegen »revolutionäre« Eltern kein jugendliches Aufbegehren geben kann. Bis es das Land, das sie aufgebaut und für das sie gekämpft hatten, plötzlich nicht mehr gab und ihr Lebenssinn - im Guten wie im Schlechten - verschwand.

Maxim Leo erzählt anhand seiner Familie, was die DDR zusammenhielt und was sie schließlich zerstörte.

vendredi 24 septembre 2010

Ralf Marsault : Combats






































Galerie Fait & Cause

58, rue Quincampoix, 75004 Paris

du 5.10.2010 au 13.11.2010


Cette exposition propose une mise en perspective à partir d’une trentaine d’images (noir & blanc et couleur).


On y retrouve les portraits réalisés dans les squats européens, à Paris et Londres notamment, et extraits de la série « Fin de Siècle », les vanités introspectives de la série « Un Horpe ailleurs », et les images documentant l’aventure des Wagenburgs berlinois récemment publiées dans le livre « Résistance à l’effacement », ainsi que l’état des lieux actuel de sa recherche sous forme de portraits en couleurs ou d’entretiens vidéos.


Cette synthèse explicite la confrontation entre l’approche d’anthropologie visuelle du chercheur et la perception du terrain d’étude transmise par son regard. Il s’agit particulièrement de faire dialoguer des formes (objets, masques, sculptures... qu’il réalise) avec les portraits des acteurs d’un terrain combattant au corps à corps le dragon de ses traumatismes.


On recherche ainsi l’esprit d’une anastomose où l’art et ses agents tentent d’apporter les éléments de compréhension d’une culture de la résistance. Celle-ci se dévoile quelque peu et appelle à la reconnaissance, simultanément aux effets de la fabrique d’images du photographe qui en rend possible le parcours à l’afin de ses propositions. Les images de Ralf Marsault sont certes mises en scènes et s’avouent donc comme appartenant pleinement à l’ordre de la représentation. Mais elles participent surtout du réel dans leur praxis, tel un faisceau d’affects et de capacités qui ouvrent l’espace au devenir de l’identité du terrain approché.


TRACKS - 23.09.10

A revoir sur ARTE+7

vendredi 30 juillet 2010

Torstrasse 2

Pet Shop Bears at Berghain/Kantine


PET SHOP BEER-BUST
feat. Massimiliano Pagliara,
Jan Kedves
& EROBIQUE live!

Torstrasse

Hunde

Grunewaldsee und Jagdschloss

Jagdschloss Grunewald de Berlin (Château de chasse de Grunewald) fait partie des 32 châteaux historiques de Prusse, ces résidences et ces parcs qui appartenaient à la dynastie des Hohenzollern dans Berlin et sur le territoire environnant de Potsdam et du Brandebourg. Le pavillon de chasse de Grunewald est le plus ancien des châteaux de Prusse dans Berlin. Le château fut transformé en galerie d’art en 1932 et aujourd’hui, ses pièces incluent des œuvres d’art du 15ème au 18ème siècle, comprenant des toiles incontournables de Lucas Cranach l’Ancien représentant la famille royale.
La façade du bâtiment est d’un blanc immaculé et parmi les caractéristiques les plus intéressantes de son style Renaissance, on compte le seul hall d’entrée subsistant de cette période, reconnaissable à son plafond peint redécouvert accidentellement durant des travaux de restauration en 1973. Les deux autres sont une cage d’escalier polygonale et un portail de deux étages de 1542, qui faisait à l’origine partie du pont-levis franchissant les douves. Le palais Renaissance original avait probablement des fenêtres aux encadrements en grès plus petits que ceux que l’on voit aujourd’hui, ainsi que des pignons. Le toit mansardé appartient à la période de transformations de l’époque baroque et les plafonds de style baroque sont en pur stuc. Les dépendances sont encore debout, incluant la cuisine à haut pignon.

Schwedterstrasse

vendredi 16 juillet 2010

Personal Nina

Entre Country, Blues et Gospel, pas sûr d’être convaincu par le nouvel album de Nina Hagen... Après ses errances electro-cosmique, Nina redescend sur terre en plein far-west ! On est loin de la diva-punk berlinoise qui m’avait affolé au début des années 80... Je préfères réécouter ses deux premiers albums (Nina Hagen Band et Unbehagen). Une curiosité peut-être : la reprise de Depeche Mode Personal Jesus qui donne son nom à l’album...

Pour les curieux exclusive prelistening ici :
http://www.personaljesus.de/
Das Nina Hagen Archiv
http://www.einfach-nina.de/

lundi 12 juillet 2010

Zukünftig Vergangen

Sven Marquardt fotografierte in der DDR die avantgardistischen Modegruppen »ccd« (chic, charmant und dauerhaft) und »Allerleirauh«, später arbeitete er auch für das staatliche Modelabel »Exquisit« und die Mode- und Kulturzeitschrift »Sibylle«. Er war der Jüngste unter den Fotografen, die den Stil der Modefotografie in der DDR entscheidend beeinflussten, wie Arno Fischer, Sibylle Bergemann und Ute Mahler. Doch er musste sich wegen seines punkerhaften Äußeren heimlich außerhalb der Bürozeiten mit dem Taxi in die Redaktion fahren lassen. Heute ist Marquardt ein gefragter Künstler für inszenierte Fotografie mit einer oft märchenhaften Romantik und Melancholie. Sein konsequentes Arbeiten in Schwarzweiß verleiht den mitunter elegischen Gestalten seiner Bilder, in denen oft das Schwarz überwiegt, einen schwungvoll stilisierten Ausdruck von Sinnlichkeit und Morbidität. Erstmals liegt nun eine Einzelveröffentlichung mit seinen Fotografien vor, die einen Überblick über das Schaffen von Marquardt ermöglicht.

Der Fotograf
Sven Marquardt, geb. 1962 in Ostberlin, arbeitete in der Prenzlauer-Berg-Szene mit Helga Paris, Tina Bara und Jörg Knöfel zusammen. Ende der 1990er Jahre nahm er seine fotografische Arbeit wieder auf. Modeaufnahmen für die Magazine »Qvest« und »Front« sowie Fotoinszenierungen für Levi’s zur Berliner Fashion Week. 2009 beteiligte er sich an den großen Berliner Ausstellungen in Erinnerung an den Mauerfall. Daneben arbeitet er in einem Tatoo -Studio und als Türsteher im Berliner Club »Berghain«.

vendredi 25 juin 2010

Playlist Juin 2010

John Grant - Queen Of Denmark
Steve Mason - Boys Outside
Tracey Thorn - Love and its Opposite
New Young Pony Club - The Optimist
Kele - The Boxer
The Divine Comedy - Bang Goes The Knighthood

mercredi 9 juin 2010

BerlinSong

Vendredi 11 juin, 20h, au Goethe Institut Paris
BerlinSong d'Uli M. Schueppel
En présence du réalisateur
All. 2007, noir et blanc, v.o.s.t.fr., 84 min.
Avec Elisabeth Wood, Einar Stenseng, Crazy for Jane

Le film parle de six musiciens de la scène très animée du New-Folk-Underground berlinois. Venus des États-Unis, de Norvège, des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne et d'Australie, ils ont échoué à Berlin et y ont trouvé leur place. À chacun d'eux, Uli M. Schueppel demande de leur montrer « son » lieu de prédilection à Berlin et d'écrire une chanson sur la ville. Leurs réflexions et projections sur Berlin-Kreuzberg convergent dans la genèse des chansons, les enregistrements en studio et un concert en commun au club « WestGermany ».

« Poétique, drôle et surprenant. Une déclaration d'amour à la ville de Berlin! À voir! » (Zitty, Magazine)

http://www.berlinsong.com

mercredi 2 juin 2010

Greie Gut Fraktion - Stadt Mixe

Avant la sortie de l'album "Baustelle" (11 juin),
excellent maxi réalisé par Greie Gut Fraktion,
duo formé par Antye Greie et Gudrun Gut.

Tracklisting:
1 Wir bauen eine neue Stadt - Alva Noto - Remodel
2 Wir bauen eine neue Stadt - GGF Shortcut
3 Wir bauen eine neue Stadt - Wolfgang Voigt - Freiland Klaviermix 1
4 Wir bauen eine neue Stadt - Wolfgang Voigt - Freiland Klaviermix 2


http://greiegutfraktion.com/
Et pour mettre des images sur la musique :
http://www.youtube.com/watch?v=Lg8YUc0mTU0

3-4-5 Juni - Festival Ckeck Bounds

http://checkbounds.wordpress.com/

mardi 1 juin 2010

Ich bin ein Berliner


Ich bin ein Berliner Festival est une party organisée par Andreas Schwarz, David Maars, et Emmanuelle 5 au SO36, le club mythique de Kreuzberg depuis les années soixante dix. Elle est devenue un événement incontournable de la nuit Berlinoise où se croisent tous les freaks de la ville. Elle réunit tous les mois depuis aout 2009, groupes, Djs, performers, de la bouillonnante scène Electro Rock & Queer de Berlin. S'y sont produit des personnages haut en couleurs tel que: Gloria Viagra, Steve Morell, Noblesse Oblige, Mount Sims, Snax, Aerea Negrot, Randy Twigg, Scream Club, Dead Sexy Inc, Burger P, Glamour to Kill, Sue Denim, Sunday Luv, Nachlader…

Double compilation en écoute intégrale sur :
Possibilité bien sûr de l'acheter également...

Dates
Prochaines soirées Ich bin ein Berliner :
le 13 août et 10 septembre 2010

Ce WE à Berlin...


Die Dreigroschenoper
L'Opéra de quat'sous

Séance de rattrapage...
Raté par 2 fois au Théâtre de la ville, à l'automne
et au printemps... rattrapage ce WE à Berlin
au Theater am Schiffbauerdamm, le théâtre même
où l'opéra fut créé le 31 août 1928...

lundi 31 mai 2010

Olafur Eliasson : Innen Stadt Außen


























Innen Stadt Außen (Ville Intérieur Extérieur) est la première exposition personnelle de l’artiste dano-islandais Olafur Eliasson dans une institution berlinoise. L’impulsion thématique de l’exposition est la relation intime qu’Olafur Eliasson entretient avec Berlin – la ville dans laquelle il travaille et vit depuis de nombreuses années. Il y a aussi installé un atelier aux facettes aussi multiples qu’insolites, qui allie recherche, production et enseignement. Il a été nommé Professeur de l’université des beaux-arts de Berlin en 2008, où il dirige également l’Institut für Raumexperimente (Institut d’expérimentations spatiales).

Après de multiples rétrospectives et projets dans le monde entier – notamment à Londres, New York, Kanazawa et Sydney – cette exposition profitera du fait que Berlin est un lieu en constant changement ouvert aux expérimentations avec l’architecture et la structure urbaine. De nombreuses installations inédites, réalisées spécialement pour l’exposition, vont transformer le Martin-Gropius-Bau en coulisses de la pratique artistique d’Olafur Eliasson.

Innen Stadt Außen ist die erste Einzelausstellung des dänisch-isländischen Künstlers Olafur Eliasson in einer Berliner Institution. Thematischer Ausgangspunkt der speziell für den Martin-Gropius-Bau konzipierten Ausstellung ist Olafur Eliassons enge Beziehung zu Berlin – der Stadt, in der er seit vielen Jahren lebt und arbeitet und in der er ein ungewöhnlich facettenreiches Atelier etabliert hat, das Recherche, Produktion und Lehre gleichsam miteinander verbindet. Seit 2009 hat er eine Professur an der Universität der Künste Berlin und leitet dort das Institut für Raumexperimente.

Nach zahlreichen internationalen Übersichtsausstellungen und Projekten – u.a. in London, New York, Kanazawa und Sydney – wird diese Ausstellung davon profitieren, dass Berlin Olafur Eliasson als Ort für Experimente mit Architektur und urbanen Strukturen offen steht. Durch zahlreiche neue, speziell für die Ausstellung realisierte Installationen wird der Martin-Gropius-Bau zum Schauplatz von Olafur Eliassons Praxis.

http://www.berlinerfestspiele.de/de/aktuell/festivals/11_gropiusbau/mgb_start.php

lundi 17 mai 2010

Poisson mouillé


Le poisson mouillé

Volker Kutscher

Editeur : Seuil (collection : Seuil Policiers)

Date de parution : avril 2010 - 566 pages


Quand une voiture est repêchée dans le Landwehrkanal avec à son volant le cadavre préalablement torturé (d’un Russe ?) dont tous ignorent l’identité sauf Rath, qui a croisé son chemin, la tentation est grande pour lui d’enquêter seul et de résoudre l’affaire pour être réintégré dans la criminelle. D’une part, le milieu est agité par des luttes entre bandes rivales, qui veulent mettre la main sur la fortune d’une riche famille russe. D’autre part, Rath découvre que son collègue, l’aimable commissaire Wolter est membre d’un cercle d’anciens combattants constitués en milices SA et SS à qui il fournit des armes volées à la … police. N’est-ce pas un trop gros poisson pour lui ? Cela pèse sur la conscience de Gereon Rath, personnage sympathique et trop jeune pour avoir connu le front, de n’être ni un héros ni un déserteur comme ses deux frères aînés. 1929 est l’année charnière de la République de Weimar : dans quel sens va-t-elle basculer ? Rouge ou brun ? Que deviendra Rath quand s’affirmera l’ascension des nazis ?


Volker Kutscher, né en 1962, germaniste et historien, a débuté comme journaliste avant de se tourner vers le roman policier. Il vit à Cologne. La 2ème enquête du commissaire Rath est en cours de traduction.

mercredi 14 avril 2010

Résistance à l’effacement

Résistance à l’effacement – Nature de l’espace et temporalité de la présence sur les Wagenburgs de Berlin entre 1990 et 1996

Ralf Marsault


Les presses du réel

domaine Avant-gardes

collection Bibliothèque art action pensée - 2010


Préface de Jean Arlaud.

Photographies de Ralf Marsault

et Heino Muller.


Edition française

17 x 24 cm (broché)

496 pages

Illustrations : coul. et n&b

Une étude d’anthropologie visuelle sur la culture des Wagenburgs, campements alternatifs berlinois accueillant depuis la chute du Mur les errances et les aspirations de la communauté punk allemande. Résistance, révolte... ce livre approche une communauté de jeunes femmes et hommes qui se sont retrouvés, au début des années 1990, juste après la chute du Mur, à vivre dans les quartiers de Kreuzberg/Friedrischain à Berlin sur des campements alternatifs de caravanes de chantier et de camions : les Wagenburgs. L’auteur y a entrepris, une quinzaine d’années plus tard, une étude d’anthropologie visuelle en collaboration avec les acteurs. Un travail d’analyse où les témoignages recueillis et les mises en perspectives essaient de rendre compte d’une aventure complexe dans l’errance de ses aspirations et de son flamboiement dionysiaque. Personne n’est assurément sorti totalement indemne de cette expérience. Pourtant, la richesse des confrontations participe toujours d’une réminiscence libertaire et enjouée pour chacun. La culture des Wagenburgs berlinois est d’ailleurs encore bien vivante, réinventée au quotidien.


mercredi 17 mars 2010

L'Insensé Photo

Berlin et Co, les photographes allemands Tome 7Collectif

  • Revue (broché).
  • Paru en 09/2009


« À notre façon, nous avons fêté le 20ème anniversaire de la chute du mur de Berlin, en publiant dans L’Insensé Photo, un spécial "Berlin & Co". Ce numéro est dédié aux photographes allemands contemporains, au-delà des grandes écoles (Düsseldorf et Leipzig), au-delà des talents confirmés sur la scène internationale (de Gursky à Juergen Teller), nous y avons intégré les jeunes artistes qui commencent, eux, une nouvelle page de la photographie allemande, à leur image, au croisement de leur histoire, d’est en ouest, d’ouest en est, une génération portée et défendue par les galeries installées dans la nouvelle capitale culturelle d’Europe : Berlin. »
Elizabeth Nora et Vanessa van Zuylen


lundi 8 mars 2010

Le son de Berlin

Berlin Sampler est une sélection commentée de plus d’une centaine d’oeuvres musicales produites à Berlin au cours du vingtième siècle. Vingt ans après la chute du mur, Berlin Sampler permet d’écouter la ville de l’expressionnisme, de dada, du cinéma muet, du cabaret, du Bauhaus, des dictatures nazies et communistes, de la guerre froide et du pont aérien, des mouvements alternatifs et de la love parade. Le livre débute autour de la première guerre mondiale, quand se sont inventés l’avant-garde musicale radicale et les prémices de la culture populaire européenne. Il couvre ensuite tout le siècle, présentant des spécialités locales comme la poésie sonore dada de 1918, le cabaret-revue des grandes heures de Weimar, la musique électronique de 1930, le jazz sous le nazisme et les bombardements, les hippies radicaux de 1968, le punk sous la RDA, l’industriel des années 80 et la folie techno d’après la chute du mur. Avec son histoire agitée, la musique berlinoise interroge de manière pratique le rapport de l’artiste et de son oeuvre avec le monde qui l’entoure. Avec, entre autres : Pierrot lunaire de Arnold Schönberg, L’opéra de 4 sous de Kurt Weil et Bertold Brecht, L’Ange Bleu de Friedrich Hoellander et Marlène Dietrich, Low de Bowie et Amon Duul, Ash Ra Tempel, Einstürzende Neubauten, Nick Cave, Westbam, Tresor, Torococorot, Basic Channel, la Love parade...

mercredi 3 mars 2010

Auferstanden aus Ruinen / Surgi des ruines


© Harald Hauswald : Berlin Alexanderplatz UBahn Linie A -1987


Auferstanden aus Ruinen / Surgi des ruines

Photographies de Harald Hauswald


Exposition du 11 mars au 10 avril 2010

Goethe-Institut - 17 avenue d’Iéna, 75116 Paris

Entrée libre - Tél. +33 1 44439230

Vernissage le mercredi 10 mars à 19h

suivi à 20 h de la projection du film Radfahrer de Marc Thümmler


En coopération avec l’agence Ostkreuz
Manifestation en présence de Harald Hauswald et Marc Thümmler

Voyage photographique saisissant sur quatre décennies d’histoire de l’Allemagne de l’Est, en même temps que coupe représentative de la création de Harald Hauswald, « Surgi des ruines » associe des clichés célèbres dans le monde entier à des photographies inédites jusqu’alors sur les gens et la vie quotidienne aux dernières heures de la RDA, à l’époque de la révolution pacifique, et de nos jours à l’est de l’Allemagne.


Formé à la photographie par apprentissage, Harald Hauswald (né en 1954 à Radebeul près de Dresde) obtient son diplôme de compagnon en 1976. Ses travaux photographiques de la fin des années 1970 et surtout des années 1980, témoignent de cette contradiction exprimée par l’écrivain Lutz Ratenow: « Nous haïssions le régime, mais nous aimions les gens. » Depuis 1990, il est membre fondateur de la désormais célèbre agence Ostkreuz.


Radfahrer de Marc Thümmler - D 2008, 28 min.

Harald Hauswald, photographe critique du système de la RDA, recherchait ses motifs en dehors de l’idéologie officielle prônée par le SED (parti socialiste unifié d’Allemagne). Ce qui lui valut d’être en permanence surveillé par la Stasi, sous le pseudonyme de « Radfahrer » (cycliste). À partir d’un montage de photos noir et blanc saisissantes de documents puisés dans la masse des rapports rédigés par la Stasi sur le photographe, Marc Thümmler a réalisé un documentaire éloquent sur l’époque.

© H. Hauswald : Brandenburger Tor von Osten - Öffnung des Brandenburger Tors

jeudi 25 février 2010

Haus der Elektroindustrie - Alexanderplatz

Utilisé au temps de la RDA par le ministère de l'industrie électronique et de l'électronique, l'immeuble haut de dix étages est un bâtiment de 120 mètres de long avec un squelette d'acier et des murs porteurs en briques. La façade a été réaménagée par l'architecte Sergei Tchoban fin 2000. Chaque dalle du revêtement de la façade porte une lettre gigantesque. Ensemble, elles forment une citation tirée du roman de Döblin "Berlin Alexanderplatz":


„Eine Handvoll Menschen um den Alex. Am Alexanderplatz reissen sie den Damm auf für die Untergrundbahn. Man geht auf Brettern. Die Elektrischen fahren über den Platz die Alexanderstraße herauf durch die Münzstraße zum Rosenthaler Tor. Rechts und links sind Straßen. In den Straßen steht Haus bei Haus. Die sind vom Keller bis zum Boden mit Menschen voll. Unten sind die Läden. Destillen, Restaurationen, Obst- und Gemüsehandel, Kolonialwaren und Feinkost, Fuhrgeschäft, Dekorationsmalerei, Anfertigung von Damenkonfektion, Mehl und Mühlenfabrikate, Autogarage, Feuersozietät. Wiedersehen auf dem Alex, Hundekälte. Nächstes Jahr, 1929, wirds noch kälter.“


Nina Hagen, la diva punk dans Tracks

lundi 15 février 2010

Contrechamps - La rébellion des cinéastes


© BR / Kai Greiser


LUNDI 15 FÉVRIER - ARTE - 22H50

Contrechamps - La rébellion des cinéastes

Documentaire de Dominik Wessely

(2008, Allemagne, 2h)


Synopsis : Rainer Werner Fassbinder. Werner Herzog. Wim Wenders. Trois réalisateurs dont les noms symbolisent le renouveau du cinéma ouest-allemand après l’insignifiance des décennies de l’après-guerre. Le Filmverlag der Autoren, une coopérative de production et de distribution fondée à Munich en avril 1971 par treize cinéastes, joua un rôle déterminant dans ce processus. On compte parmi les premiers membres, outre Wim Wenders, Uwe Brandner, Michael Fengler, Hans Noever, Peter Lilienthal, Thomas Schamoni et Laurens Straub. En l’espace de quelques années, le Filmverlag devint une plateforme essentielle pour toute une génération de cinéastes allemands. «La rébellion des cinéastes» raconte l’histoire de cet inhabituel collectif d’auteurs, depuis ses tout débuts à Munich, au milieu des années soixante, aux succès internationaux à Cannes et jusqu’à l’éclatement du groupe en 1977. Le portrait de cette communauté d’artistes est en même temps le portrait d’une génération. En effet, la lutte d’un petit groupe de jeunes auteurs réalisateurs indépendants pour des conditions de travail autodéterminées et contre l’ingérence de la vieille corporation des producteurs à gros capitaux, c’est aussi le conflit entre la première génération allemande de l’après-guerre et ses pères, qui avaient encore appris le métier de l’industrie cinématographique sous le troisième Reich. Les cinéastes Laurens Straub, décédé en 2007, et Dominik Wessely ont combiné des interviews, des extraits de films et des séquences d’archives, dont certaines sont encore inédites, pour réaliser une histoire de « grandeur et décadence » réunissant tous les ingrédients d’une grande intrigue cinématographique : amitié, succès, jalousie, destruction, mort.


Pour en savoir plus :

Edition (uniquement en allemand) par le Filmverlag der Autoren

d'un coffret (livre + 50 DVD).

Le site présente pour chaque film une fiche

avec galerie photos et trailers pour certains.

http://www.filmverlagderautoren.de/