mercredi 10 février 2010

Exposition - Temporalités allemandes































La mairie du 20ème arrondissement et le Goethe-Institut de Paris organisent un voyage dans le passé récent de l’Allemagne au travers

d’une double exposition.


12 février - 13 avril 2010

Vernissage le 11.02.2010, 18h30

Pavillon Carré de Baudouin
119-121 rue de Ménilmontant, 75020 Paris

Entrée libre

Tél. +33 1 58535540


Scènes et traces d’une chute

Le mur de Berlin dans l’objectif des photographes


À l’annonce officielle de l’ouverture de la frontière, le 9 novembre 1989, lorsque les premières Trabis ont roulé vers l’Ouest et que les Berlinois de l’Est et de l’Ouest ont fraternisé auprès du Mur, les photographes étaient présents. Ils étaient là aussi lors des événements précédents, les manifestations du lundi par exemple, et lorsque des milliers de citoyens est-allemands ont fui la RDA en passant par l’ambassade fédérale à Prague ou ailleurs. De ce bouleversement politique et de ses conséquences, ils ont laissé une iconographie d’une rare importance, qui nous rend témoins de retrouvailles familiales et amicales devant l’arrière-plan historique du Mur provisoirement ouvert.


« Szenen und Spuren eines Falls » zeigt 50 Fotos von 8 deutschen und französischen Fotografen zum Fall der Mauer und seinen Folgen. Die Ausstellung vereint die unterschiedlichsten Aspekte des Mauerfalls mit individuellen Handschriften und Ansätzen zwischen journalistischer Prägung und klassischer Architekturphotographie.


Ortszeit / Heure locale

Photographies de Stefan Koppelkamm


Lorsqu’en 1990, après la chute du Mur, le photographe berlinois Stefan Koppelkamm entreprend un voyage à travers l’Allemagne de l’Est, il veut fixer sur la pellicule une situation dont il pense qu’elle ne se reproduira pas de sitôt. Les maisons, les rues, les places qu’il photographie donnent l’impression que le temps s’est arrêté et laissent pressentir ce qu’a été l’Allemagne avant la Seconde Guerre mondiale. Une dizaine d’années plus tard, l’artiste s’est rendu sur les mêmes lieux qu’il a photographiés à nouveau, à partir des mêmes angles d’approche. Les transformations architecturales jusqu’aux moindres détails reflètent les changements historiques, sociaux et économiques qui sont intervenus entre les premiers et les seconds clichés.


Als Stefan Koppelkamm 1990 nach dem Fall der Mauer und noch vor der Wiedervereinigung durch Ostdeutschland reiste, hatte er den Wunsch, einen Zustand fotografisch festzuhalten, von dem er annahm, dass es ihn bald nicht mehr geben würde. Die Häuser, Strassen und Plätze, die er fotografierte, wirkten oft so, als wäre die Zeit stehen geblieben, und vermittelten vielfach eine Ahnung davon, wie Deutschland vor dem Zweiten Weltkrieg ausgesehen haben mochte. Zehn, zwölf Jahre später suchte der Fotograf alle Orte noch einmal auf und fotografierte von den exakt gleichen Standpunkten ein zweites Mal.


Dossier de presse à télécharger à l'adresse suivante :

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