mardi 20 octobre 2009

Berlin dans le texte...











En cette rentrée littéraire,
quelques romans dont l'action se déroule à Berlin...

Honecker 21
de Jean-Yves Cendrey
Editeur : Actes Sud

Résumé : Honecker 21, ou les vingt chapitres de la vie d’un Berlinois moyen. Homme ordinaire, il souffre de maux qu’il juge extraordinaires parce qu’il les croit uniquement les siens. Ce sont en fait les maux communs de notre florissante société, entre bureaucratie folle et libéralisme ricaneur, tyrannie patronale et laxisme sentimental, course au confort, égarements financiers, et bien sûr passages répétés par ces guichets de l’humiliation que sont les comptoirs des services après-vente... Charlot malheureux, jaloux, malveillant à l’occasion, Matthias Honecker n’est en fait que notre semblable, notre frère, qui nous donne de nos nouvelles ici et maintenant.


L’Autoportrait bleu
de Noémi Lefebvre
Editeur : Verticales

Résumé : Berlin-Paris. Un vol d’une heure trente durant lequel une femme se remémore, à travers un intense (et unique) monologue, son séjour berlinois et sa relation avortée avec un pianiste hanté par Arnold Schoenberg et son Autoportrait bleu. La narratrice rêve une histoire d’amour jamais concrétisée, au rythme d’allers-retours entre 2009 et les années 20 berlinoises.


Le livre des nuages
de Chloe Aridjis
Editeur : Mercure de France

Résumé : “Juste devant moi, dans cette rame de métro bondée, était assise une très vieille femme, presque centenaire je dirais, coiffée d’un foulard qui encadrait un large front, protubérant comme une planète en colère. Elle avait des yeux noirs enfoncés dans leur orbite et un visage carré aux lourdes mâchoires qui était remarquablement masculin. Tout semblait horriblement familier et j’avais l’impression d’avoir déjà vu ce visage, mais en noir et blanc. Plus je la regardais, plus j’étais certaine que c’était… oui, que c’était Hitler, Hitler en vieille femme dans ce métro berlinois… Aucun membre de ma famille ne me crut. C’était absurde, Hitler s’était suicidé dans son bunker en 1945, tout le monde savait ça…”
Tatiana a quatorze ans quand elle a cette terrifiante vision. Dix ans plus tard, elle revient à Berlin pour étudier, puis pour y vivre de petits travaux, pour rêver un peu, pour être seule. Elle flotte dans la vie, se promène sur un nuage, ne s’implique jamais nulle part. Son obsession, c’est cette ville et son horrible passé, la guerre d’abord, puis le Mur, la coupure. Elle va croiser d’autres fantômes, se mêler à eux dans les rues, le métro encore, les mystérieux souterrains côté Est, nous entraînant à sa suite dans des récits d’une grande poésie, même s’ils sont parfois très noirs. Jusqu’au jour où la violence va frapper….

Et un roman d'espionnage sorti en 2008, réédité en poche,
qui se déroule durant les semaines où le régime de la RDA a vacillé...

Brandenbourg
d’Henry Porter
Editeur : Calmann-Lévy
Réédite en poche : Points. Policier

Résumé : Septembre 1989 : la République démocratique allemande est en plein naufrage et la toute-puissante Stasi s’avère incapable de contenir la vague de rébellion qui menace le pays. Rudi Rosenharte a autrefois fait partie de l’élite de la Stasi. Il est aujourd’hui professeur d’histoire de l’art et mène une vie tranquille à Dresde. La Stasi le recontacte pour lui ordonner de se rendre en Italie à un rendez-vous fixé par Annalise Schering, son ancienne petite amie. Lui seul sait qu’Annalise est morte des années plus tôt. Il l’a vue, les veines tailladées, baignant dans son sang. Mais la Stasi ignore tout de cette mort et reste persuadée qu’Annalise détient des informations de la plus haute importance. Pour que Rudi accepte de s’impliquer, la Stasi abat une carte maîtresse : son frère jumeau sera maintenu en prison tant qu’il ne sera pas de retour avec les informations convoitées. Rudi n’a pas le choix...

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