„Eine Handvoll Menschen um den Alex. Am Alexanderplatz reissen sie den Damm auf für die Untergrundbahn. Man geht auf Brettern. Die Elektrischen fahren über den Platz die Alexanderstraße herauf durch die Münzstraße zum Rosenthaler Tor. Rechts und links sind Straßen. In den Straßen steht Haus bei Haus. Die sind vom Keller bis zum Boden mit Menschen voll. Unten sind die Läden. Destillen, Restaurationen, Obst- und Gemüsehandel, Kolonialwaren und Feinkost, Fuhrgeschäft, Dekorationsmalerei, Anfertigung von Damenkonfektion, Mehl und Mühlenfabrikate, Autogarage, Feuersozietät. Wiedersehen auf dem Alex, Hundekälte. Nächstes Jahr, 1929, wirds noch kälter.“
jeudi 25 février 2010
Haus der Elektroindustrie - Alexanderplatz
mercredi 24 février 2010
lundi 15 février 2010
Contrechamps - La rébellion des cinéastes
LUNDI 15 FÉVRIER - ARTE - 22H50
Documentaire de Dominik Wessely
(2008, Allemagne, 2h)
Synopsis : Rainer Werner Fassbinder. Werner Herzog. Wim Wenders. Trois réalisateurs dont les noms symbolisent le renouveau du cinéma ouest-allemand après l’insignifiance des décennies de l’après-guerre. Le Filmverlag der Autoren, une coopérative de production et de distribution fondée à Munich en avril 1971 par treize cinéastes, joua un rôle déterminant dans ce processus. On compte parmi les premiers membres, outre Wim Wenders, Uwe Brandner, Michael Fengler, Hans Noever, Peter Lilienthal, Thomas Schamoni et Laurens Straub. En l’espace de quelques années, le Filmverlag devint une plateforme essentielle pour toute une génération de cinéastes allemands. «La rébellion des cinéastes» raconte l’histoire de cet inhabituel collectif d’auteurs, depuis ses tout débuts à Munich, au milieu des années soixante, aux succès internationaux à Cannes et jusqu’à l’éclatement du groupe en 1977. Le portrait de cette communauté d’artistes est en même temps le portrait d’une génération. En effet, la lutte d’un petit groupe de jeunes auteurs réalisateurs indépendants pour des conditions de travail autodéterminées et contre l’ingérence de la vieille corporation des producteurs à gros capitaux, c’est aussi le conflit entre la première génération allemande de l’après-guerre et ses pères, qui avaient encore appris le métier de l’industrie cinématographique sous le troisième Reich. Les cinéastes Laurens Straub, décédé en 2007, et Dominik Wessely ont combiné des interviews, des extraits de films et des séquences d’archives, dont certaines sont encore inédites, pour réaliser une histoire de « grandeur et décadence » réunissant tous les ingrédients d’une grande intrigue cinématographique : amitié, succès, jalousie, destruction, mort.
Pour en savoir plus :
Edition (uniquement en allemand) par le Filmverlag der Autoren
d'un coffret (livre + 50 DVD).
Le site présente pour chaque film une fiche
avec galerie photos et trailers pour certains.
Berlin en clair-obscur
L’Homme intérieur
de Jonathan Rabb
Editeur : 10/18
Publication : 21/1/2010
Berlin, février 1927. Quand un cadre de la UFA, le plus grand studio européen, est retrouvé mort dans sa baignoire, Nikolaï Hoffner, inspecteur principal de la Kripo, police criminelle, est chargé de l’enquête. Avec l’aide du metteur en scène Fritz Lang et d’Alby Pimm, prince de la pègre berlinoise, Hoffner va vite être entraîné dans de sombres arcanes politiques. Flanqué de sa nouvelle maîtresse, une beauté américaine qui travaille pour la Metro-Goldwyn-Mayer, Hoffner découvrira dans la douleur qu’un pan de sa vie, et de berlin, est en train de se tourner à jamais.
mercredi 10 février 2010
Exposition - Temporalités allemandes
La mairie du 20ème arrondissement et le Goethe-Institut de Paris organisent un voyage dans le passé récent de l’Allemagne au travers
d’une double exposition.
12 février - 13 avril 2010
Vernissage le 11.02.2010, 18h30
Entrée libre
Tél. +33 1 58535540
Scènes et traces d’une chute
Le mur de Berlin dans l’objectif des photographes
À l’annonce officielle de l’ouverture de la frontière, le 9 novembre 1989, lorsque les premières Trabis ont roulé vers l’Ouest et que les Berlinois de l’Est et de l’Ouest ont fraternisé auprès du Mur, les photographes étaient présents. Ils étaient là aussi lors des événements précédents, les manifestations du lundi par exemple, et lorsque des milliers de citoyens est-allemands ont fui la RDA en passant par l’ambassade fédérale à Prague ou ailleurs. De ce bouleversement politique et de ses conséquences, ils ont laissé une iconographie d’une rare importance, qui nous rend témoins de retrouvailles familiales et amicales devant l’arrière-plan historique du Mur provisoirement ouvert.
« Szenen und Spuren eines Falls » zeigt 50 Fotos von 8 deutschen und französischen Fotografen zum Fall der Mauer und seinen Folgen. Die Ausstellung vereint die unterschiedlichsten Aspekte des Mauerfalls mit individuellen Handschriften und Ansätzen zwischen journalistischer Prägung und klassischer Architekturphotographie.
Ortszeit / Heure locale
Photographies de Stefan Koppelkamm
Lorsqu’en 1990, après la chute du Mur, le photographe berlinois Stefan Koppelkamm entreprend un voyage à travers l’Allemagne de l’Est, il veut fixer sur la pellicule une situation dont il pense qu’elle ne se reproduira pas de sitôt. Les maisons, les rues, les places qu’il photographie donnent l’impression que le temps s’est arrêté et laissent pressentir ce qu’a été l’Allemagne avant la Seconde Guerre mondiale. Une dizaine d’années plus tard, l’artiste s’est rendu sur les mêmes lieux qu’il a photographiés à nouveau, à partir des mêmes angles d’approche. Les transformations architecturales jusqu’aux moindres détails reflètent les changements historiques, sociaux et économiques qui sont intervenus entre les premiers et les seconds clichés.
Als Stefan Koppelkamm 1990 nach dem Fall der Mauer und noch vor der Wiedervereinigung durch Ostdeutschland reiste, hatte er den Wunsch, einen Zustand fotografisch festzuhalten, von dem er annahm, dass es ihn bald nicht mehr geben würde. Die Häuser, Strassen und Plätze, die er fotografierte, wirkten oft so, als wäre die Zeit stehen geblieben, und vermittelten vielfach eine Ahnung davon, wie Deutschland vor dem Zweiten Weltkrieg ausgesehen haben mochte. Zehn, zwölf Jahre später suchte der Fotograf alle Orte noch einmal auf und fotografierte von den exakt gleichen Standpunkten ein zweites Mal.
vendredi 5 février 2010
Théâtre de la Colline - Die Rätten
Die Rätten
de Gerhart Hauptmann
mise en scène :
Michael Thalheimer
avec : Constanze Becker, Michael Benthin, Henrike Johanna Jörissen, Katrin Klein, Niklas Kohrt, Horst Lebinsky, Sven Lehmann, Lotte Ohm, Barbara Schnitzler, Isabel Schosnig, Mathis Reinhardt, Regine Zimmermann
Théâtre de la Colline
du 19 février 2010
au 21 février 2010
Totalement étranger au répertoire des scènes françaises, Gerhart Hauptmann est considéré en Allemagne comme un dramaturge capital. Les Rats, “tragicomédie berlinoise” achevée en 1911, débute dans les combles d’une caserne désaffectée où un ancien directeur de théâtre donne des cours d’art dramatique. Deux femmes vont s’y rencontrer pour le pire. L’une d’elles, en mal d’enfant, convainc la seconde de lui donner le sien. Le drame éclate lorsque celle-ci, une servante, tente de recouvrer ses droits de mère, se heurtant à la puissance sociale de l’autre. La pièce se nourrit aussi de la poésie sombre qui semble sourdre de Berlin : “Cette ville est terrifiante. Un tonnerre éternel, abasourdi. On aimerait mettre fin à cette orgie furieuse...”. C’est la troisième pièce de Hauptmann que Michael Thalheimer met en scène. La radicalité de son approche des textes et l’intensité physique de ses spectacles l’ont fait reconnaître en Allemagne en une douzaine d’années, comme un des metteurs en scène les plus passionnants de sa génération. Dans sa version scénique, l’espace est une totale épure. Les acteurs seuls l’occupent, restituant l’image abrupte d’une humanité violentée qui n’est plus que courbée. Les mots de Hauptmann, jetés à la face du monde, retrouvent une charge émotionnelle d’une implacable force d’actualité.
Das Stück spielt in Berlin am Ende des 19. Jahrhunderts; Handlungsort ist eine ehemalige Kaserne (Alexanderstraße 10/ Ecke Voltairestraße, nahe dem Alexanderplatz). Sie wurde um 1880 von etwa 60 Familien bewohnt und im Volksmund „Wanzenburg“ genannt. Das Stück zählt zu den späten Stücken aus der Strömung des Naturalismus.
Der Literaturhistoriker Hans Mayer nannte „Die Ratten“ den vielleicht „wichtigsten Beitrag Gerhart Hauptmanns zum modernen Welttheater“. Bei diesem Stück handele es sich um „eine Großstadtdichtung ganz eigentümlicher Art, die das Geschehen im Berliner Mietshaus stark in die Nähe expressionistischer Großstadtdichtung rückt“.